Chaises Modèle 222 - Blanc - Ensemble Complet
Hauteur, 32"
Largeur, 18"
Profondeur, 17,5"
Hauteur du siège, 18"
La réédition historique officielle de la chaise « Modèle 222 » de Robert Mallet-Stevens. Conçu initialement en 1928, réalisé par Bi-Rite en 2022. Cette production est en coopération avec la Villa Cavrois et le Centre des Monuments Nationaux ; représentants du domaine Mallet-Stevens.
Acier revêtu de poudre. Ces chaises sont faites à la main, donc peut montrer de subtiles incohérences.
Fabriqué sur commande avec un délai de 4 à 8 semaines. Pour des couleurs personnalisées ou des commandes spéciales, envoyez un e-mail à hello@biritestudio.com
Height, 32"
Width, 18"
Depth, 17.5"
Seat Height, 18"
Actuellement fabriqué sur commande. Veuillez contacter hello@biritestudio.com pour passer une commande.
Robert Mallet-Stevens a joué un rôle important dans le modernisme français du début du XXe siècle. Tout en pratiquant l'architecture selon le style international à travers ses collaborations avec des artistes, sculpteurs, réalisateurs, peintres et designers de meubles, il a également développé un langage formel unique. Mallet-Stevens était le fils d'un éminent expert en art associé aux impressionnistes parisiens. En 1905, il entre à l'Ecole Spéciale d'Architecture de Paris où son intérêt se tourne rapidement vers les travaux de Frank Lloyd Wright, dont il admire l'organisation des espaces intérieurs. La même année, son oncle Adolf Stoclet fait appel à l'architecte viennois Josef Hoffmann, ami de la famille, pour construire sa résidence principale (le Palais Stoclet, Bruxelles). Hoffmann, ainsi qu'Otto Wagner et le mouvement sécessionniste viennois, ont grandement influencé Mallet-Stevens. Encouragés par Francis Jourdain, ses projets de mobilier et d'intérieur sont exposés au Salon d'Automne, lui donnant un accès qui lui permet de rencontrer le décorateur Pierre Chareau et les sculpteurs, les frères Martel, avec lesquels il collaborera toute sa vie. . En 1922, alors que Le Corbusier élabore son schéma directeur d'une ville contemporaine pour trois millions d'habitants, Mallet-Stevens publie un album de dessins, « Une cité moderne », qui reflète l'éclectisme de la Sécession viennoise. (Ce qui unissait les membres de la Sécession était leur rejet du réalisme historique dans la peinture et du revivalisme dans l'architecture, en faveur du Jugendstil, et du proto-fonctionnalisme de l'esthétique déco et Bauhaus). "Une cité moderne" était constituée d'un ensemble de bâtiments, fragments individuels d'un répertoire urbain - un commissariat, un hôtel de ville, un arrêt de bus ou des ponts - chaque type possédant une forme autonome. Le projet démontrait une tendance à l’éclectisme, qu’il rejettera plus tard. La commande la plus importante de Mallet-Stevens eut lieu en 1923 lorsque le vicomte de Noailles et son épouse, une jeune aristocrate française, décidèrent de construire une splendide villa à Hyères, en France. Après avoir rencontré Le Corbusier, qui déclina l'invitation, et Ludwig Mies van der Rohe, qui n'était pas apte pour des raisons politiques, le vicomte découvrit Mallet-Stevens, une connaissance parisienne qui n'avait pas encore réalisé de commandes significatives. Avec la Villa Noailles, Mallet-Stevens a cependant réussi à exprimer à la fois à la fois réductrice et élégante des volumes cubiques simples. Il préférait les façades épurées aux détails constructifs ou aux ornements ; des surfaces lisses grises et blanches et de grandes ouvertures horizontales composaient la maison. La villa a ensuite été présentée dans un film surréaliste réalisé en 1928 par Man Ray intitulé "Le mystère du château de Dé", dans lequel l'artiste a fusionné les formes austères de la villa avec le poème de Stéphane Mallarmé " Un coup de dé jamais n'abolira le hasard. Mallet-Stevens a conçu de nombreux décors pour le cinéma, dont « L'Inhumaine » de Marcel L'Herbier, 1923, un projet collaboratif auquel participaient également le peintre cubo-futuriste Fernand Léger et le designer René Lalique. Le film a été plébiscité par le Club des Amis du Septième Art, premier ciné-club d'avant-garde du genre auquel appartenait Mallet-Stevens. Ses collègues l'amènent à concevoir son plus grand projet en 1926-27, les maisons de la rue Mallet-Stevens à Auteuil, une rue d'hôtels particuliers urbains pour l'architecte, les artistes et ses mécènes. L'ensemble était une série de maisons se terminant au bord de la rue, exprimée à travers un vocabulaire cubiste cohérent mais varié. Après 1926, influencé en partie par l'esthétique de De Stijl et son propre virage vers le réductivisme, Mallet-Stevens abandonne l'ornementation et continue de développer des pavillons modernistes pour l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs (Exposition Internationale des Arts Décoratifs, Paris, 1925, 1937), une exposition privée. des villas (comme la Villa Cavroix d'inspiration corbusienne, à Croix, France, 1932) et des bâtiments commerciaux, comme le Garage Alfa-Romeo à Paris (1925). Ce dernier reflétait sa passion pour les machines et la vitesse partagée avec les futuristes italiens. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Mallet-Stevens s'enfuit dans le sud de la France avec son épouse juive et participe à des concours à grande échelle dans lesquels il insiste sur la valeur des masses volumétriques. Son rôle clé dans l'avant-garde française est négligé jusqu'en 1980, date à laquelle son œuvre est mise en lumière avec la reconstruction de la Villa Noailles et la redécouverte du cinéma dadaïste. Critiqué par ses pairs pour être trop formaliste, l'architecte fut pourtant un designer d'une grande importance dans le développement de l'art et de l'architecture modernes en France dans la première partie du XXe siècle.
production originale, réelle, tubulaire, années 1920. Années 1930, art déco, architecte, architectural, design français, moderniste, tube courbé, Bauhaus